La solution est composée :

• d’une police de caractères Code 128 spécialement conçue pour l’impression sur ordonnances médicales depuis un logiciel de gestion
• d’un algorithme de transcription à intégrer dans le logiciel d’impression dans le cas où les informations à coder sont variables
• d’un transcripteur en ligne , sur le site de l’éditeur, suffisant à tous les cas où les informations à coder sont constantes et permettant, par comparaison des résultats obtenus, la mise au point de l’algorithme de transcription

La police Code128T36So est une police OpenType TrueType tout à fait comparable aux polices installées d’origine dans les ordinateurs, à ceci près :

• le graphisme des caractères n’est pas le graphisme traditionnel des caractères latins, mais essentiellement des jeux de barres. Attention, quoique la norme Code 128 introduise une certaine correspondance entre caractères latins et jeux de barres, cette correspondance n’a pas pu été respectée dans la police Code128T36So pour réduire le nombre de ses caractères, faciliter sa transcription et permettre son utilisation avec les logiciels non-Unicode
• la précision du graphisme a été spécialement étudiée pour garantir que chaque barre des code-barres générés sera décrite par un nombre entier de points d’imprimante, évitant ainsi tout micro-défaut d’impression résultant d’arrondis dans les calculs internes de l’imprimante

Elle peut être installée tant sur Windows que sur MacOS ou Linux pour être utilisée sur toutes imprimantes bureautiques compatibles avec ces systèmes, la technologie laser et une résolution de 300 ou 600 points par pouce étant toutefois préférables. Comment l’installer ?

Toutes les polices Code 128 téléchargeables nécessitent une transcription pour répondre à à trois exigences fondamentales :

• l’adjonction d’un caractère de start et d’un caractère de stop, nécessaires au lecteur pour savoir comment interprêter les barres internes du symbole
• l’adjonction d’un caractère de contrôle invisible mais contrôlé par tous les lecteurs pour valider l’interprétation qu’ils font de leur lecture
• la prise en compte des limites de la technologie « police » dont certains caractères ne sont pas affichables

La transcription de la police Code128T36So ajoute à ces trois exigences, sans ajouter de complexité à l’algorithme :

• l’adjonction de réserves d’initialisation à droite et à gauche du code-barres, réserves qui le tiennent éloignés d’autres éléments imprimés à même d’empêcher sa lecture
• l’obtention d’une légende automatique sous les barres
• l’obtention sur demande de mentions standardisées (N° RPPS, N° FINESS, N° AM) au dessus des barres

Le transcripteur en ligne suffit pour tous les cas où les informations à coder sont constantes. Saisissez l’information à coder, demandez la transcription, copiez le résultat puis collez le selon votre architecture :

• dans votre document
• ou dans votre modèle de documents
• ou dans votre fond de page de documents
• ou dans un nouveau champ de la base de données qui imprime vos documents

Tant que ce résultat sera exprimé par une police traditionnelle, il ne voudra rien dire. Dès que vous l’exprimez dans la police Code128T36So, il devient un code-barres.

Prix de sa simplicité, la transcription de la police Code128T36So spéciale ordonnances médicales :

• ne permet que le codage de chiffres, à l’exclusion des lettres, des signes et des caractères de fonction autorisés par le Code 128 complet
• ne met pas en œuvre la compression des données numériques optionnelle du « jeu C » du Code 128. Les code-barres obtenus présenteront plus de barres et seront donc plus larges que ceux obtenus par la solution classique de la gamme TransBar : polices nommées C128TxxN ou C128TxxC, sans que cela n’handicape la lecture compte tenu du faible nombre de chiffres des numéros à coder (11 chiffres maximum pour les numéro RPPS)

Cet algorithme devra être introduit par un informaticien dans le logiciel ou la chaîne d’impression, pour compléter le nombre à avant de l’imprimer. Par exemple, pour coder le nombre 12345678, il s’agira d’imprimer (12345678v).

Pour répondre aux différentes situations, il n’est pas décrit dans un langage informatique particulier, mais dans en français d’ingénieur, à charge pour l’informaticien spécialiste d’une architecture de le traduire dans le langage informatique de cette architecture (par exemple langage Basic, C, C++, 4D, etc), et de l’y introduire.

Consultez le détail de cet algorithme permettant de transformer le nombre à coder en chaîne de caractères à imprimer ou bien communiquez-en l’adresse à votre informaticien pour validation ou intégration de la solution !

Pour faciliter le travail de l’informaticien en charge d’intégrer cet algorithme, ainsi que pour démontrer la solution, deux applications de démonstration ont été développées sous Word Windows et sous Excel Windows. Ces solutions intègrent un source Visual Basic qui peut être repris en l’état (par exemple sous Access) ou après éventuelle adaptation au langage Basic du logiciel d’impression (par exemple sous OpenOffice ou RealBasic).

Le corps de la police (réglage correspondant à la dimension des caractères qui apparaissent à l’écran ou à l’imprimante) devra être précisément réglé en fonction de la résolution d’impression, pour que chaque barre du symbole soit précisément décrite dans sa largeur par un nombre entier de points d’imprimante :

• en 300 points par pouce, ou lorsque la résolution d’impression ne peut pas être prédéterminée, choisissez le seul corps 36 points, qui amènera des barres de 8,5 mm de haut. Les code-barres RPPS de 11 chiffres présenteront une largeur de 40 mm, ce qui excède de 5 mm la prescription de l’instruction DGOS/MSIOS n°2010-396, mais cette prescription ne ressort d’aucun impératif technique connu
• en 600 points par pouce, choisissez :
  • soit le corps 36 points, avec la limite décrite au paragraphe 300 ppp
  • soit le corps 30 points qui fournira des code-barres plus étroits, parfaitement conformes à la prescription de l’instruction DGOS/MSIOS n°2010-396
• en 1200 points par pouce réel (attention, beaucoup d’imprimantes revendiquant 1200 points par pouce ne disposent en réalité que d’une mécanique 600 points par pouce avec un logiciel « d’amélioration de rendu » sans effet sur les code-barres), choisissez :
  • soit le corps 36 points, avec la limite décrite au paragraphe 300 ppp
  • soit le corps 30 points qui fournira des code-barres plus étroits
  • soit, en technologie laser seulement, le corps 27 points qui fournira des code-barres encore plus étroits
• si votre imprimante présente une résolution différente, questionnez le support technique du distributeur pour obtenir le meilleur corps à utiliser

Placement de plusieurs code-barres dans une même page

Lorsque plusieurs code-barres doivent être placés sur une même page ou une même étiquette, il est recommandé de les superposer plutôt que de les juxtaposer pour en faciliter la lecture par un lecteur linéaire et éviter de les confondre.

À éviter :

À préférer :

De plus, si un modèle d’ordonnance doit servir à plusieurs prescripteurs potentiels exerçant au sein d’une même structure d’activité, l’arrêté ministériel exige que leurs codes à barres soient espacés d’au moins 30 millimètres et que celui du prescripteur réel puisse être immédiatement identifié.

Style des caractères

Proscrivez les styles gras, italiques, etc, ainsi que les code-barres colorés : pour avoir les meilleures chances d’être lisible, un code-barres doit être imprimé en noir sur fond blanc.

Paramètrage de l’imprimante

Proscrivez toute échelle d’impression autre que 100 % ainsi que tout dispositif d’économie d’encre. Si vous disposez d’un réglage, « vecteur/raster », préférez le mode « vecteur » et le « transfert en mode TrueType ». Si la largeur du point d’imprimante peut être réglée (ce réglage peut aussi d’appeler « densité du noir » ou « engraissement »), vérifiez à la loupe que la largeur de la première barre blanche à gauche du code-barres est sensiblement identique à la largeur de la seconde barre noire.

Aussi bonne soit la solution informatique que nous vous proposons, elle ne peut préjuger d’autres difficultés potentielles : déparamètrage de l’imprimante, impression sur papier coloré diminuant le contraste entre barres noires et barres blanches, défaut d’encrage de l’imprimante, défaut de type trace noire ajoutée par l’imprimante, etc. Pour contrer ces difficultés, nous conseillons de vérifier régulièrement la qualité obtenue sur le papier imprimé, avec un lecteur simulant un clavier à connecter sur le port USB d’un ordinateur.