La police Code128T36So a été conçue pour permettre aux services informatiques hospitaliers de répondre aussi facilement que possible aux exigences de :

• l’arrêté ministériel français du 10 août 2010 « fixant les caractéristiques permettant la lecture automatique des éléments d’identification du prescripteur sur les ordonnances par des codes à barres Code 128 selon norme NF EN 799 »
• l’instruction ministérielle française DGOS/MSIOS n°2010-396 du 29 novembre 2010 « relative aux modalités de marquage des prescriptions hospitalières exécutées en ville avec les codes à barres NOR : ETSH1029686J »

lorsque l’impression doit être réalisée par un logiciel de gestion en fonction de données variables.

Dans tous les autres cas, et en particulier :

• pour l’impression professionnelle d’ordonnances sécurisées avec agrément AFNOR
• pour l’insertion de code-barres invariants dans des bases de données, des modèles ou des fonds de page

notre ensemble TransBar Codes 128 – et plus particulièrement la police C128T24C (Code 128 jeu C) de cet ensemble – devra être préféré car les données y seront comprimées pour donner des code-barres moins larges et plus robustes.

En effet, la simplicité d’emploi de la police Code128T36So n’amène pas que des avantages…

Avantages :

• si cette police nécessite toujours une transcription, cette transcription de type « jeu B » est beaucoup plus simple que celle de type « jeu C », ce qui permet d’en décrire l’algorithme en français, à charge pour un informaticien de développer le code informatique à intégrer dans la chaine d’impression. Un transcripteur en ligne est cependant fourni sur le site de l’éditeur pour essai et test en mode opérateur
• elle fournit sur demande les mentions standardisées (N° RPPS, N° FINESS, N° AM) au dessus des barres

Inconvénients :

• pour respecter strictement l’instruction DGOS/MSIOS n° 2010-396 du 29 novembre 2010, elle doit utiliser une imprimante de résolution d’impression 600 points par pouce ou supérieure. En effet, une imprimante en 300 points par pouce fournira des code-barres RPPS de largeur 40 mm, alors que l’instruction impose une largeur maximale de 35 mm ;
• elle ne met pas en œuvre la compression des données numériques autorisée par le « jeu C » du Code 128. Les code-barres obtenus présenteront plus de barres et seront donc plus larges ; il s’agit là d’un handicap, pas d’un défaut, qui n’affectera pas la lecture compte tenu du faible nombre de chiffres des numéros à coder (11 chiffres maximum pour les numéro RPPS), à moins que d’autres sources de difficulté viennent s’ajouter
• elle ne permet que le codage de chiffres, à l’exclusion des lettres, des signes et des caractères de fonction autorisés par le Code 128 complet (ceci n’est en rien génant pour l’usage sur ordonnances)
• elle n’est fournie qu’en une hauteur de barre, adaptée au nombre de caractères à coder (de 8 pour les numéros AM à 11 pour les numéros FINESS)

Elle génére donc des code-barres plus hauts et plus larges que ceux de la solution TransBar 5 Codes 128 qui devra être préférée chaque fois que sa transcription plus complexe reste possible :

• code à barres obtenu par la police Code128T36So :
  
• code à barres mémorisant exactement le même nombre, obtenu par la police C128T24C de la solution TransBar 5 Codes 128 :

 

Quoiqu’ils soient très différents, tous les lecteurs reconnaîtront ces deux codes à barres comme absolument identiques. Le second présente l’avantage d’être moins large, moins haut et moins sensible aux défauts.