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Pour deux raisons :
1) ce qui est imprimé se relit plus vite
2) ce qui est imprimé se relit de façon plus fiable.

Un code barres n’a rien de mystérieux, ce qui est lisible par un lecteur (une douchette, un lecteur laser, …) est en général ce qui est écrit dessous.
Ce qui est écrit est souvent un code unique qui permet au système d’information de l’entreprise de savoir tout de suite de quel article il s’agit, et ainsi de trouver sa désignation,
son prix, son image, etc
Le code peut aussi être porteur d’informations « brutes », comme dans les exemples 3 et 4 ci-dessous :

Exemple 1

Dans un supermarché, le lecteur de la caisse va lire le code ci-contre puis repérer dans sa base de données l’article « Boite de chocolat » qui est le seul à avoir le code 3216549871590, trouver son prix de 9,81 euros et afficher cette désignation et ce prix sur le ticket de caisse.

Exemple 2

à la pharmacie, le lecteur de la caisse va lire le code ci-contre puis repérer dans sa base de données l’article « Paratrucmuche » qui est le seul à avoir le code 2585251, trouver son prix de 7,55 euros et afficher cette désignation et ce prix sur le ticket de caisse.

Exemple 3

Dans l’entreprise DULOT, le lecteur à la réception va lire le code ci-contre et il saura que pour son article en cours, le lot à enregistrer est 052874 et la date de fabrication est le 25/02/2019, il pourra donc entrer ces informations directement dans le bon de réception.

Exemple 4

dans un supermarché, le lecteur de la caisse va lire le code ci-contre. Comme ce code commence par « 999 », le lecteur ou l’ordinateur auquel il est connecté va interpréter ce code de la façon suivante :
– pour l’article « 0120 » (des navets au rayon fruits et légumes)
– le prix est de 12,34 euros
(le 6 final ne sert à rien sinon à imprimer un code valide)

Différentes façons d’imprimer

Comme on le voit dans les exemples ci-dessus, l’apparence des codes peut être différente.
On parle de « référence » ou de « police » :
– Dans l’exemple 1 ou 4, la police est « EAN13 »,
– Dans l’exemple 2, la police est « 2.5 entrelacé »,
– Dans l’exemple 3, la police est « EAN128 ».

On choisit donc la police selon son usage :
– si celui-ci est interne à l’entreprise, on peut choisir n’importe quelle police qui accepte les caractères à coder
– si les codes imprimés doivent être utilisés par d’autres entreprises, il faut un accord sur une police commune.

Chaque police a ses propres règles, par exemple l’EAN13 doit coder 12 chifffres + un 13e qui est le résultat d’un calcul sur les 12 premiers, ou la 2.5 entrelacée doit coder un
nombre pair de chiffres. On ne peut donc pas utiliser n’importe quelle police pour n’importe quel usage.